Classes préparatoires littéraires Hypokhâgne/Khâgne Lettres (A/L)

Classes préparatoires littéraires Hypokhâgne/Khâgne Lettres (A/L)

La première année de CPGE « Lettres » ou hypokhâgne A/L constitue une filière sélective du
premier cycle de l’enseignement supérieur, s’adressant à tous les lycéens issus du baccalauréat général.

APPLS (Association des Professeurs de Premières et de Lettres Supérieures)
Plus d’informations sur www.prepalitteraire.fr

elle a vocation à leur faire acquérir la culture et les méthodes de travail indispensables à
la réussite dans l’enseignement supérieur et à les préparer au concours de la BEL (Banque
d’Épreuves Littéraires), qu’ils passent au terme de la deuxième année (khâgne).


Elle recrute des lycéens ayant de bons résultats dans les matières littéraires, quels que soient
leurs choix au lycée, et ayant manifesté au cours de leur scolarité des qualités de sérieux, de
curiosité intellectuelle et du goût pour le travail. Le candidat (en terminale ou dans le supérieur)
dépose sa candidature sur Parcoursup (entre janvier et mars). La sélection se fait sur le dossier,
constitué des bulletins de première et des deux premiers trimestres de terminale et des résultats
aux épreuves anticipées du baccalauréat. La commission pédagogique examine les notes
obtenues, le classement du candidat dans sa classe, les appréciations des professeurs et celles
du conseil de classe.


La formation est pluridisciplinaire. En première année (hypokhâgne ou Lettres Supérieures), les
disciplines sont strictement équilibrées, l’étudiant ayant la possibilité de choisir de surcroît des
options, en fonction de ce que propose chaque établissement.
Il n’est pas nécessaire d’avoir suivi une langue ancienne au lycée : il est possible de commencer
celle-ci en première année de CPGE. La langue ancienne n’est obligatoire qu’en première année.

– L’intensité du travail, dans le cadre de cours magistraux, de travaux dirigés et du travail personnel de chacun.

– Le grand nombre d’évaluations, permettant à l’étudiant de progresser dans toutes les disciplines : devoirs réalisés à la maison ou sur table, concours blancs, « colles » (entraînements oraux individuels).

– Le maintien d’un encadrement semblable à celui du lycée, propice au développement d’un suivi individualisé et à un véritable travail d’orientation.

– Une individualisation des parcours, avec le choix entre plusieurs options et spécialités.

– La sécurisation des parcours : toutes les CPGE ont passé une ou des conventions avec des universités, ce qui permet aux étudiants d’obtenir la reconnaissance des compétences acquises sous forme d’ECTS (European Credits Transfer System) et de poursuivre leur cursus en Licenceou en Master s’ils n’ont pas intégré d’école au terme du concours.

– La diversité des débouchés professionnels : le concours de la BEL permet d’entrer dans un grand nombre d’écoles ; par ailleurs, les anciens étudiants de khâgne intègrent également d’autres écoles réputées (écoles de journalisme, EHESS, IEP au niveau master…).

On retrouve ainsi d’anciens khâgneux dans l’enseignement et la recherche, la haute fonction publique, la culture, les média et le monde de l’entreprise.

Joseph Viney